mardi 13 septembre 2011

Elégance



I’m just back from Amboise. One has to pay nowadays even just to pray in Saint Hubert’s chapel. Thirteen years back one didn’t have to pay until inside the castle itself. The chapel is a stone throw away from the castle. Within the domain but/and on it’s border. This Leonardo would have liked. Touching power and/but not being Power. Leonardo’s remains are buried there.
The first time I was there the visit was for free, it was cold wit something that felt like snow and I had the chapel for myself. Tiny chapel but suitable for hunting parties. In my own head I then asked Leonardo to help me to “tame, master and learn from my body”; my own words. And in my own head the thought sprang up that “the relationship is the same between the body and the soul as it is between man and God” Like an answer. Who knows?...
Thirteen years later I felt like living this experience again and I left my studio in Thouars to go to Amboise. A few hours of driving.
Ten Euros to get in, even if one wants to see just the chapel, a bright sunny crowded day, many British. Or Americans little does matter but a lot of English speaking in the streets. One could hear just English. And quite a number at that, clogging Leonardo’s chapel. A noisy, ill dressed and chicken brained lot. Since I wanted to be alone with Leonardo I waited. And when the chapel was empty I addressed the artist. “All right but from now on, what are we going to do? I’ m painting in black and white, I’m painting with colours, I make things more simple, I make them more complex, I paint on walls and I love it, under water and above water. Fine. But where will my inspiration come from next and what am I to do with what I know?
“Elegance” is the word that sprung to my mind. Like an answer.
One way or another I shall have from now on to behave more elegantly. Whatever that means.
Some work!




Je reviens d’Amboise. Il faut payer aujourd’hui pour se recueillir dans la chapelle de Saint Hubert. Il y a treize ans ils ne faisaient payer qu’à partir de l’entrée du château lui-même. La chapelle est légèrement en dehors du château. Dans le domaine mais en limite du domaine, une place qui, je pense, avait convenu à merveille à Léonard ; touchant le pouvoir mais n’étant pas le pouvoir. Il y est enterré.
La première fois que je suis venu il ne fallait pas payer, il faisait froid, avec quelque chose qui ressemblait à de la neige et j’ai eu la chapelle pour moi tout seul. Petite chapelle au demeurant, mais qui convenait à des rendez-vous de chasse. Dans ma tête je demandai alors à Léonard de m’aider à « maîtriser le corps » ; ce furent mes propres mots. Et dans ma tête encore surgit la pensée qu’ »il y a entre le corps et l’âme le même rapport qu’entre l’homme et Dieu ». Comme une réponse. Va savoir.
J’ai voulu, treize ans après, recommencer l’expérience et j’ai donc quitté mon atelier de Thouars pour aller à Amboise. Quelques heures de route.
Dix euros pour rentrer dans l’enceinte, même si on ne veut que la chapelle, un grand soleil et beaucoup de monde, beaucoup d’Anglais. Ou Américains, peu importe mais vraiment beaucoup d’anglais parlé dans les rues. Pratiquement que ça. Et beaucoup d’entre eux bien sur, dans la chapelle de Léonard. Bruyants, très mal habillés et facilement distraits ; beaucoup plus de femmes que d’hommes. Je voulais être seul avec Léonard. J’attendis donc. Et lorsque la chapelle fut vide je m’adressai au peintre. « Et maintenant », lui demandai-je ; on fait quoi « ? Je fais du noir et blanc, je fais de la couleur, je simplifie, je complexifie, je fais du grand format et j’aime les grands formats, sous marins ou pas sous marins. Très bien mais mon inspiration elle va venir d’où et je fais quoi avec ce que je sais ?!
« Elégance » fut le premier mot qui me vint. Comme une réponse. Il va donc me falloir, d’une manière ou d’une autre, être plus élégant à partir de maintenant.




Y a du boulot !...
Je reviens d’Amboise. Il faut payer aujourd’hui pour se recueillir dans la chapelle de Saint Hubert. Il y a treize ans ils ne faisaient payer qu’à partir de l’entrée du château lui-même. La chapelle est légèrement en dehors du château. Dans le domaine mais en limite du domaine, une place qui, je pense, avait convenu à merveille à Léonard ; touchant le pouvoir mais n’étant pas le pouvoir. Il y est enterré.
La première fois que je suis venu il ne fallait pas payer, il faisait froid, avec quelque chose qui ressemblait à de la neige et j’ai eu la chapelle pour moi tout seul. Petite chapelle au demeurant, mais qui convenait à des rendez-vous de chasse. Dans ma tête je demandai alors à Léonard de m’aider à « maîtriser le corps » ; ce furent mes propres mots. Et dans ma tête encore surgit la pensée qu’ »il y a entre le corps et l’âme le même rapport qu’entre l’homme et Dieu ». Comme une réponse. Va savoir.
J’ai voulu, treize ans après, recommencer l’expérience et j’ai donc quitté mon atelier de Thouars pour aller à Amboise. Quelques heures de route.
Dix euros pour rentrer dans l’enceinte, même si on ne veut que la chapelle, un grand soleil et beaucoup de monde, beaucoup d’Anglais. Ou Américains, peu importe mais vraiment beaucoup d’anglais parlé dans les rues. Pratiquement que ça. Et beaucoup d’entre eux bien sur, dans la chapelle de Léonard. Bruyants, très mal habillés et facilement distraits ; beaucoup plus de femmes que d’hommes. Je voulais être seul avec Léonard. J’attendis donc. Et lorsque la chapelle fut vide je m’adressai au peintre. « Et maintenant », lui demandai-je ; on fait quoi « ? Je fais du noir et blanc, je fais de la couleur, je simplifie, je complexifie, je fais du grand format et j’aime les grands formats, sous marins ou pas sous marins. Très bien mais mon inspiration elle va venir d’où et je fais quoi avec ce que je sais ?!
« Elégance » fut le premier mot qui me vint. Comme une réponse. Il va donc me falloir, d’une manière ou d’une autre, être plus élégant à partir de maintenant.




Y a du boulot !...

I’m just back from Amboise. One has to pay nowadays even just to pray in Saint Hubert’s chapel. Thirteen years back one didn’t have to pay until inside the castle itself. The chapel is a stone throw away from the castle. Within the domain but/and on it’s border. This Leonardo would have liked. Touching power and/but not being Power. Leonardo’s remains are buried there.
The first time I was there the visit was for free, it was cold wit something that felt like snow and I had the chapel for myself. Tiny chapel but suitable for hunting parties. In my own head I then asked Leonardo to help me to “tame, master and learn from my body”; my own words. And in my own head the thought sprang up that “the relationship is the same between the body and the soul as it is between man and God” Like an answer. Who knows?...
Thirteen years later I felt like living this experience again and I left my studio in Thouars to go to Amboise. A few hours of driving.
Ten Euros to get in, even if one wants to see just the chapel, a bright sunny crowded day, many British. Or Americans little does matter but a lot of English speaking in the streets. One could hear just English. And quite a number at that, clogging Leonardo’s chapel. A noisy, ill dressed and chicken brained lot. Since I wanted to be alone with Leonardo I waited. And when the chapel was empty I addressed the artist. “All right but from now on, what are we going to do? I’ m painting in black and white, I’m painting with colours, I make things more simple, I make them more complex, I paint on walls and I love it, under water and above water. Fine. But where will my inspiration come from next and what am I to do with what I know?
“Elegance” is the word that sprung to my mind. Like an answer.
One way or another I shall have from now on to behave more elegantly. Whatever that means.
Some work!

vendredi 2 septembre 2011

just before I go...






I'm going to France on Sunday. I know, Mayotte is supposed to be in France. This is of course a lot of bull; Mayotte is in Africa and so be it. Anyway, I'm going to France on sunday and I'm going to stay there for two months, drinking wine, eating cheese, gorging on chocolates, seeing friends a lot and family a little, spending my hard earned money, why on earth am I doing that, I don't know, I know little, coming to think of it, I just know I feel buggered living in the Comoros but I'd feel worse if I lived in France. Where could help come from????
Well, that's how it is; love to you all and more news to come soon.