samedi 25 septembre 2010
Trois de plus...
Et le moral ne s'arrange pas. "Finir demande un cœur d'acier disait Ingres. Il avait parfaitement raison. L'excitation du début s'efface doucement à mesure qu'on avance vers le terme. Tant que je travaille, seul mon regard compte. J'écoute les critiques qu'on me fait, surtout celles venant de personnes que je respecte mais finalement je ne tiens compte que des remarques correspondant exactement à ce que je sais être mes insuffisances, ignorant complètement les autres. Plus j'approche de la fin plus mon moral est bas. J'ai longtemps pensé que c'était parce que très peu de gens s'intéressaient à ce que je faisais. Ce n'est pas exact. La vérité est beaucoup plus simple. En arrivant au terme j'arrive au moment où mon regard sur mon travail n'a plus le moindre intérêt; bientôt seul comptera le regard des autres.
Vite, faisons autre chose, entreprenons une nouvelle série, ou partons en voyage. Opération de la cataracte fin de la semaine prochaine. Ça devrait me distraire...
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2 commentaires:
Allez courage...cette profusion de couleurs devraient te sourire.
N'écoute que ce qui te fait avancer...Le regard des autres est toujours facile (surtout quand ils n'ont jamais peint)...c'est un juge insolent qui n'a pas la connaissance de la technique et du travail que représente une toile..
d'ailleurs même s'il est toujours difficile de juger une toile à travers le net...je trouve très intéressant d'avoir mis tes "placements de couleurs" et ensuite le toiles terminées... et pourquoi pas les présenter comme des vignettes lors de tes futures expo??
Bien à toi, Moustoifa te salue et mes clims le remercie.
Je ne suis pas d'accord avec Falumé, le regard n'est pas un jugement insolent. Un tableau nous "parle" ou ne "parle pas". Soit on ressent quelque chose, soit on ne ressent rien. Ca passe d'abord par le regard et ensuite par le coeur. Le regard n'a rien d'insolent, il est juste parfos sévère pour l'artiste, mais il est surtout très personnel.
Sinon Marcel, bon courage pour la suite, et si tu as le moral dans les chaussettes, pense à tous les magnifiques tableaux que tu as déjà peints (on peut les regrouper sous le terme d'oeuvre) et aux plaisirs qu'il procurent à ceux qui les possèdent. Chacun de tes tableaux est une partie de toi qui vit à différents endroits de la Terre, ... souvent accrochée à un mur.
Est-ce qu'Hadrien avait le moral dans les chaussettes ?
On t'embrasse et on pense à toi.
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