mercredi 24 octobre 2012
Le Marcel
Ce tableau est une reprise. C'est la troisième fois que je le fais. Le premier, sur panneau de bois est à Mayotte; le second, sur toile est en métropole et celui ci finira peut-être aux Comores. Lorsque j'ai demandé au danseur anjouanais qui a posé pour moi d'exprimer ce qui était pour lui l'esclavage il a tout de suite pris cette attitude, laquelle me fait irrésistiblement penser aux attitudes que Michel Ange avait données à ses esclaves de marbre. J'en tirerais volontiers la conclusion que les rapports qu'entretenaient les Italiens du seizième siècle avec le corps et la domination étaient les mêmes que ceux que vivent aujourd'hui les comoriens de Anjouan. Autres temps, autres lieux, même réactions.
Ce tableau ira aussi à Moroni dans deux semaines maintenant.
I've done this painting three times. The first one is in Mayotte, the second one is in France and this one may end up in the Comoros. When I asked the dancer from Anjouan to mime what he felt was a slave he just took that pose, which reminded me at once of the attitude Michel Angelo gave to his slaves carved in marble. I now tend to think that the way people of sixteenth century Italy lived with their bodies and how they pictured domination was very close to the feelings of the people from the Comoros in today's time.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Tu pourrais le faire dix fois ! Le Marcel est magnifique.
Enregistrer un commentaire