mardi 31 décembre 2013

Mes voeux pour les comores



Mes vœux pour les quatre comores

A elle seule la géographie impose aux quatre comores de vivre en tenant compte les unes des autres. Plus tôt aura lieu une réconciliation moins il y aura de problèmes et mieux ce sera. Je souhaite donc aux quatre îles que 2014 voie apparaître une nouvelle politique, celle des petits pas, pour que diminuent peu à peu les ratiocinations revanchardes d’un côté comme de l’autre. Du côté comorien par exemple on pourrait souhaiter qu’à son slogan fétiche « Mayotte est comorienne et le restera à jamais » le Front démocratique ajoute « Inch’Allah » ce qui n’insulterait pas l’avenir et s’inscrirait naturellement dans la tradition locale. Du côté mahorais on pourrait souhaiter qu’un peu moins de tracasseries inutiles n’entravent les échanges entre les quatre îles et qu’avec ou sans visa les gens, les biens et les services puissent circuler davantage. Et si l’on veut prendre Mandela comme exemple qu’on se souvienne que ce n’est pas sa seule capacité de résistance qui l’a fait rentrer dans les cœurs mais sa faculté de pardonner.
Que Dieu fasse que les comores commencent dès 2014 à se pardonner les unes les autres.

dimanche 29 décembre 2013

vous avez dit "bonne année!!"



Lorsque je suis déprimé, ce qui m’arrive encore assez souvent, on s’étonne et on me dit : « Mais enfin Marcel, regarde tout ce que tu fais ! Quand tu peins d’aussi jolies choses ça devrait te réjouir au contraire ! » Eh bien non ; ça ne marche pas comme ça. Du moins pas chez moi. Je suis persuadé que je ne peindrais pas si je vivais dans un monde parfait puisque je n’éprouverais aucun besoin de proposer une autre vision de ce monde de merde et de me crever le cul 10 à 12 heures par jour pour tenter d’y parvenir, pour un revenu bien inférieur, à l’heure, à celui d’une femme de ménage.
Tant qu’existeront la mort, la maladie, la trahison, l’injustice et les pauvres se noyant par milliers l’art pourra s’épanouir. C’est en effet de la laideur du monde que l’artiste tire son énergie et que l’art trouve sa justification. J’ai constaté mille fois qu’à chaque fois que je suis confronté à la mesquinerie, à la cupidité, au despotisme ou à la bêtise, mon premier réflexe, une fois le moment de colère passé est de hausser le niveau de mon travail. En essayant de faire mieux, à chaque tableau, je tente désespérément de prouver que je vaux mieux que ceux qui abaissent, torturent, exploitent les petits de ce monde. 2014 et les suivantes seront moins bonnes que 2013 et les précédentes ; mon pessimisme est absolu. Je veux bien psalmodier des vœux de bonheur et de santé parce que ni l’un ni l’autre ne peuvent faire de mal mais j’éprouve cependant le besoin de souhaiter « autre chose ». Des vœux précis ; par exemple que le traité commercial transatlantique puisse être discuté à ciel ouvert et ratifié par les parlements, ça c’est un vœu qu’il est bon ; que soient imposées sans ménagement retenue et transparence à ces banques qui jouent (gros) avec notre argent avec peut-être la pendaison ou le pal, oh ouiiiiiii le paaaal ! pour chaque banquier ayant fait faillite avec l’argent des autres , autre vœu qu’il est bel et bon ; remise en vigueur du fouet ou au moins de la paire de claque pour chaque politicien arrivant au pouvoir grâce à nous sur des fausses promesses qu’ils nous ont faites (mon ennemi c’est la Finance !d’abord) et qui s’y maintiennent à force de mensonges ; la crise est derrière nous, ça mérite pas une claque ça ? La courbe du chômage va s’inverser, elle a même commencé à le faire ; une claque ne suffirait pas, deux seraient le minimum. Le traité transatlantique va créer des emplois ; le pal pour celui là. Pour régler la crise, qui est derrière nous, il faut plus d’Europe ; le marquage au fer et vingt coups de bâton avant de chevaucher un mule par l’arrière couvert de goudron et de plumes.
Je souhaite donc à ceux qui m’aiment et à ceux que j’aime de connaître des petits moments de joie de ce genre ; c’est très exactement ce qui nous permettra de tenir une année supplémentaire en bonne santé mentale.

Bien amicalement à toutes et à tous, même à ceux et celles qui ne répondent jamais. J’ai les noms.

Bises


vendredi 6 décembre 2013

Majicavo il y a longtemps/ Majicavo a while back





Et à part ça ras l'bol. Parfois, comme en ce moment j'aimerais bien que ça s'arrête. Pas de souci à se faire ça finira par s'arrêter. Repos enfin, loin des incapables et des imbéciles. Pas trop tôt

Apart from that utterly fed up. At times like just now for instance, I'd like the whole bloody thing to stop. Not to worry since it WILL stop. Rest at last, far away from the useless and the brainless. Not one moment too soon