mardi 1 juillet 2008

Cène féminine


Et là, il n'y a que des femmes. La grosse critique de ma Cène masculine fut, on l'a vu, qu'il n'y avait que des hommes. Horreur des horreurs! Pour mon deuxième grand format (2,50m x 1,80m) je décidai de ne mettre que des femmes, ce qui était facile puisque je voulais une scène de lessive à la rivière et que les femmes tolèrent mal la présence d'hommes pendant qu'elles lavent leur linge, les fesses dans l'eau, les seins à l'air bien souvent, les mômes pas loin, échangeant les derniers potins et les dernières idées politiques avec les copines, les voisines ou les cousines. Le mâle ne sera admis que tôt le matin, lorsqu'il gare la voiture près de la rivière pour libérer ces dames et leur linge sale, ou en début d'après midi pour ramener le tout à la maison.

Question: quelle fut la critique la plus souvent entendue sur ce tableau?
Nuançons. Quelle est la critique la plus souvent émise par les métropolitains, et surtout par les métropolitaines? (quand il y a plein de femmes les métropolitains trouvent toujours ça très bien)
Quelle est la critique la plus souvent émise par les femmes de Mayotte en face de ce tableau?

Il n'y a rien à gagner mais ceux (celles) qui essaieront de trouver les réponses me feront un grand plaisir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je dirais que la critique le plus souvent formulées sur ce tableau par les métropolitaines est l'image dégradante de la femme faisant le linge à la rivière, scène ne pouvant être peinte que par un homme un tant soit peu macho.

lunembul a dit…

J'allais le dire...

Les hommes au vulé, les femmes à la lessive...
Et comme en plus, vous présentez ça comme un loisir, vous aggravez votre cas!

Jacques

Anonyme a dit…

elles doivent dire:
- les mzungu ils sont fous. ils ont rien d'autre à faire que de barbouiller des toiles de nous à la rivière maintenant!
et aussi:
- mais bon, c'est beau de se voir sur les toiles des fous de mzungu.
et enfin:
- si tu veux bacoco, tu peux me peindre à la rivière

MA